Titre de l'émission: Les nippons flingueurs
Chaîne de diffusion: Arte
Date de diffusion:lundi 24 janvier 2011 à 00:15 et une rediffusion le
07 février 2011 à 03:40Sujet de l'émission: De l'âge d'or des années 1960 à aujourd'hui, l'histoire d'un cinéma subversif étroitement liée à celle de ses (anti-)héros gangsters.
Descendant des films de samouraïs, le cinéma des yakuzas arrive sur les écrans japonais au début des années 1960 et les gangsters nippons accèdent au rang de mythe. Les clans participent activement à cette industrie cinématographique : non seulement ils la soutiennent financièrement, mais ils acceptent de raconter aux scénaristes leurs méthodes et leurs histoires. Certains yakuzas deviennent même acteurs, comme le chef du clan Ando (interviewé ici), auquel le cinéaste Sadao Nakajima a consacré plusieurs films. Mais les codes d'honneur se perdent peu à peu et le cinéma s'en fait le reflet... Des cinéastes, des acteurs, des producteurs, mais aussi un yakuza tapi dans l'ombre retracent cette histoire flamboyante.
Titre de l'émission:Tokyo Freeters
Chaîne de diffusion:Arte
Date de diffusion:mardi, 8 février 2011 à 21:35 , les rediffusions se feront le :
10 février 2011 à 11:25 et le
15 février 2011 à 03:45Sujet de l'émission: Le Japon compte aujourd'hui plus de deux millions de freeters : des jeunes précaires peu qualifiés qui, faute de moyens, ne peuvent se fixer.Apparu dans la seconde moitié des années 1980, le terme freeter a d'abord désigné les jeunes Japonais désireux de s'affranchir du modèle traditionnel de dévouement à l'entreprise. Depuis, à l'image positive véhiculée par ce vent de liberté s'est substituée la réalité plus douloureuse de la précarité. Victimes de la morosité économique, les nouveaux freeters cumulent les emplois et se réfugient dans les cybercafés lorsqu'ils n'ont pas de toit. Dans une société où la compétition s'apprend dès le plus jeune âge, beaucoup se sentent coupables. Et si certains tentent de se révolter en organisant des manifestations, la plupart d'entre eux choisissent de rester seuls avec leur souffrance. Marc Petitjean donne la parole à ces "travailleurs jetables après usage", qui portent un regard à la fois lucide et désespéré sur leur situation, et à d'anciens freeters reconvertis dans la lutte contre les exclusions. Agrémenté de magnifiques portraits photo en noir et blanc des intervenants, ce documentaire efficace met en lumière le fossé d'incompréhension qui sépare cette génération en détresse du reste de la société japonaise.
Titre du film: Tokyo !
Chaîne de diffusion: Arte
Date de diffusion: mercredi, 9 février 2011 à 23:15 et une rediffusion le
17 février 2011 à 02:35Synopsis: Rencontre au sommet entre trois grands réalisateurs : Michel Gondry, Leos Carax, Bong Joon-ho. Un film à sketches stupéfiant centré sur la capitale japonaise.
Interior design (Michel Gondry)
Un couple décide de s'installer à Tokyo. Alors que le jeune homme ambitionne de devenir réalisateur, sa compagne, qui n'a toujours pas trouvé sa voie, perd pied en silence. Au fil des jours, elle subit une étrange métamorphose...
Merde (Leos Carax)
Un homme à l'aspect terrifiant, qui se fait appeler "Merde", sort des égouts et s'attaque aux passants. Bientôt capturé par l'armée japonaise, il est traduit devant un tribunal. Un avocat français qui parle son langage assure sa défense.
Shaking Tokyo (Bong Joon-ho)
Un homme vit cloîtré chez lui, retiré de la vie sociale depuis onze ans. Un jour, lors d'un bref tremblement de terre, une livreuse de pizzas s'évanouit sur le seuil de sa maison...
Visions tokyoïtes
La délicate poésie de Michel Gondry (Soyez sympas, rembobinez), l'énergie provocatrice de Leos Carax (Les amants du Pont-Neuf) et le romantisme sismique de Bong Joon-ho (The host) se nourrissent formidablement, faisant de ce film en trois segments un ensemble cohérent où s'exprime librement le style personnel de chaque réalisateur. Rivalisant de créativité, ils livrent une vision tour à tour drôle, émouvante, fantastique et déjantée des péripéties urbaines tokyoïtes.